Organes: Cancers rares - Spécialités: Thérapies Ciblées
University Hospital of Essen MAJ Il y a 4 ans

Étude ADMEC : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité d’une immunothérapie nivolumab (Opdivo®), ou ipilimumab (Yervoy®) chez des patients ayant un carcinome à cellules de Merkel complétement réséqué. Le carcinome à cellules de Merkel est un cancer rare mais très agressif de la peau, dont l’incidence augmente rapidement. Les deux principaux facteurs contribuant au développement des carcinomes à cellules de Merkel sont l’exposition chronique au soleil et l’immunosuppression. Presque la moitié des patients avec un carcinome à cellules de Merkel enlévé chirugicalement auront des rechutes loco-régionales ou des métastases à distance dans les deux ans après le diagnostic de ce cancer. Jusqu’à présent il n’y a pas une thérapie adjuvante établie pour les patients ayant un carcinome à cellules de Merkel complétement réséqué et aucune des thérapies disponibles n’a montré une amélioration de la survie globale des patients ayant des métastases. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des nouvelles stratégies thérapeutiques adjuvantes et palliatives pour ces patients. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une thérapie adjuvante qui agit sur le système immunitaire des patients ayant un carcinome à cellules de Merkel complétement réséqué. Les patients sont répartis de façon aléatoire dans l’un des deux groupes qui vont recevoir un traitement ou dans le groupe d’observation après la résection complète du carcinome à cellules de Merkel. Les patients du premier groupe recevront du nivolumab par voie intraveineuse toutes les 4 semaines pendant 1 an. Les patients du deuxième groupe recevront de l’ipilimumab par voie intraveineuse pendant 90 minutes toutes les 3 semaines jusqu’à un total de 4 cures. Les patients du troisième groupe (groupe observationnel) ne recevront aucun traitement, mais ils seront suivis pendant la durée de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Italfarmaco MAJ Il y a 4 ans

Étude DSC-11-2357-44 : étude d’extension de longue durée non-randomisée visant à évaluer l’effet du givinostat chez des patients ayant un néoplasme myéloprolifératif chronique présentant la mutation JAK2 V617F. [essai clos aux inclusions] Les néoplasmes myéloprolifératifs chroniques sont un groupe de maladies caractérisées par la prolifération maligne d’une ou plusieurs lignées des cellules souches hématopoïétiques, celles qui en conditions normales vont donner naissance aux cellules sanguines. La mutation JAK2 V617F est caractéristique de la maladie et aide à son diagnostic. Il s’agit de maladies chroniques, mais elles peuvent évoluer vers des leucémies aiguës ou d’autres maladies. Généralement la prise en charge se fait par des anticoagulants, parfois des greffes de moelle et par des traitements de chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet à long terme du givinostat chez des patients ayant un néoplasme myéloprolifératif chronique présentant la mutation JAK2 V617F. Tous les patients reçoivent du givinostat PO en continu. Les patients seront suivis par des visites tous les 3 mois pendant au moins 5 ans pour évaluer le rapport bénéfice-risque du traitement pour le patient lors des examens cliniques, des tests de laboratoire et des électrocardiogrammes. Les patients ayant un bénéfice clinique positif du traitement à l’étude seront autorisés à poursuivre le traitement jusqu’à l’autorisation de mise sur le marché du givinostat.

Essai clos aux inclusions
Italfarmaco MAJ Il y a 5 ans

Étude DSC-11-2357-44 : étude d’extension de longue durée non-randomisée visant à évaluer l’effet du givinostat chez des patients ayant un néoplasme myéloprolifératif chronique présentant la mutation JAK2 V617F. Les néoplasmes myéloprolifératifs chroniques sont un groupe de maladies caractérisées par la prolifération maligne d’une ou plusieurs lignées des cellules souches hématopoïétiques, celles qui en conditions normales vont donner naissance aux cellules sanguines. La mutation JAK2 V617F est caractéristique de la maladie et aide à son diagnostic. Il s’agit de maladies chroniques, mais elles peuvent évoluer vers des leucémies aiguës ou d’autres maladies. Généralement la prise en charge se fait par des anticoagulants, parfois des greffes de moelle et par des traitements de chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet à long terme du givinostat chez des patients ayant un néoplasme myéloprolifératif chronique présentant la mutation JAK2 V617F. Tous les patients reçoivent du givinostat PO en continu. Les patients seront suivis par des visites tous les 3 mois pendant au moins 5 ans pour évaluer le rapport bénéfice-risque du traitement pour le patient lors des examens cliniques, des tests de laboratoire et des électrocardiogrammes. Les patients ayant un bénéfice clinique positif du traitement à l’étude seront autorisés à poursuivre le traitement jusqu’à l’autorisation de mise sur le marché du givinostat.

Essai ouvert aux inclusions

Étude EORTC 62113-55115 : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine associée ou non à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. [essai clos aux inclusions] Les sarcomes de l’utérus sont des tumeurs rares, qui représentent moins de 3% des tumeurs malignes du tractus génital féminin et entre 3 et 7% des tumeurs malignes du corps utérin. Il y a plusieurs types de sarcomes de l’utérus en fonction du tissu affecté. Le traitement du sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade opérable se fait généralement par une radiothérapie ou une chimiothérapie après la chirurgie. Plusieurs études ont montré un avantage à la combinaison de chimiothérapies en termes de taux de réponse. Jusqu’à présent, le choix de la chimiothérapie adjuvante ou d’entretien se fait au cas par cas. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine en association ou pas à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. Toutes les patientes recevront de 4 à 6 cures de chimiothérapie standard. Les patientes ayant une stabilisation de la maladie ou une réponse à la chimiothérapie standard seront réparties en deux groupes de façon aléatoire. Les patientes du premier groupe recevront du cabozantinib par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir un autre traitement au choix de l’investigateur. Les patientes du deuxième groupe B recevront un placebo par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir du cabozantinib jusqu’une nouvelle progression de la maladie. Cette option ne sera pas obligatoire et le traitement se fera au choix de l’investigateur. Les patientes seront suivies pendant 3 ans et demi maximum.

Essai clos aux inclusions

Étude EORTC 62113-55115 : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine associée ou non à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. Les sarcomes de l’utérus sont des tumeurs rares, qui représentent moins de 3% des tumeurs malignes du tractus génital féminin et entre 3 et 7% des tumeurs malignes du corps utérin. Il y a plusieurs types de sarcomes de l’utérus en fonction du tissu affecté. Le traitement du sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade opérable se fait généralement par une radiothérapie ou une chimiothérapie après la chirurgie. Plusieurs études ont montré un avantage à la combinaison de chimiothérapies en termes de taux de réponse. Jusqu’à présent, le choix de la chimiothérapie adjuvante ou d’entretien se fait au cas par cas. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine en association ou pas à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. Toutes les patientes recevront de 4 à 6 cures de chimiothérapie standard. Les patientes ayant une stabilisation de la maladie ou une réponse à la chimiothérapie standard seront réparties en deux groupes de façon aléatoire. Les patientes du premier groupe recevront du cabozantinib par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir un autre traitement au choix de l’investigateur. Les patientes du deuxième groupe B recevront un placebo par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir du cabozantinib jusqu’une nouvelle progression de la maladie. Cette option ne sera pas obligatoire et le traitement se fera au choix de l’investigateur. Les patientes seront suivies pendant 3 ans et demi maximum.

Essai ouvert aux inclusions
MedImmune LLC MAJ Il y a 6 ans

Étude D6410C00001 : étude de phase 1 non-randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée du MEDI9197 intra tumoral en monothérapie chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome T cutané et en association avec du durvalumab et/ou une radiothérapie palliative chez des patients ayant des tumeurs solides. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Le lymphome T cutané est un lymphome non hodgkinien rare qui prend naissance dans les lymphocytes T matures de la peau ; c’est un cancer du système lymphatique. Il apparait plus fréquemment chez les adultes entre 50 et 60 ans et il affecte davantage l’homme que la femme. La prise en charge du lymphome T cutané peut se faire par des traitements localisés (comme des chimiothérapies ou des immunothérapies topiques) ou des traitements systémiques, comme des radiothérapies. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée du MEDI9197 intra-tumoral en monothérapie chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome T cutané et en association avec du durvalumab et/ou une radiothérapie palliative chez des patients ayant des tumeurs solides. L’étude est divisée en 4 parties. Les patients inclus dans la première partie recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale toutes les 4 semaines. Le MEDI9197 est administré selon un schéma d’escalade de dose : la dose de MEDI9197 est régulièrement augmentée par groupe de 3 à 6 patients jusqu’à déterminer la dose la mieux tolérée. Les patients inclus dans la deuxième partie recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, associé à du durvalumab en perfusion intraveineuse (IV) toutes les 4 semaines. Les patients inclus dans la partie 3A recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, associé à du durvalumab IV et une radiothérapie palliative toutes les 4 semaines. Les patients inclus dans la partie 3B recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, et une radiothérapie palliative toutes les 4 semaines. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions